Toronto French School, une pépinière d’artistes

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Publié 08/04/2014 par Darnace Torou

Pour la sixième année consécutive, la Toronto French School (TFS) a ouvert ses portes aux visiteurs, du 27 mars au 4 avril, pour le vernissage de l’exposition des œuvres des élèves préparant le Baccalauréat International (BI).

Ces jeunes, encadrés par Kathleen Hatchell, Vesna Markovic et Marina Nicolaou, enseignantes expérimentées, talentueuses et dévouées, ont ébloui tous ceux qui ont déambulé dans la salle polyvalente, occasionnellement transformée en galerie des arts.

Les dix-huit élèves qui ont exposé leurs travaux finissent aussi leurs études cette année. Ce vernissage est le fruit de deux années de labeur de ces élèves en fin de cycle secondaire (onzième et douzième années), chacun approfondissant ce qu’il a entamé, sous la rigoureuse supervision des enseignantes.

Pour la coordonnatrice du Département des arts, Mme Hatchell, l’esprit de partenariat, de collaboration est la clé du succès, mais à la base, il faut saluer l’engagement et la motivation des élèves, principaux artisans de leur réussite. Après tout, enseigne le proverbe, «vouloir arriver, c’est avoir fait la moitié du chemin».

Jury international

Les œuvres des élèves de la TFS ont acquis leur droit de cité, puisqu’au cours des cinq dernières années, elles ont occupé la première place décernée par un jury international siégeant aux Pays de Galles.

Ceci mérite d’être souligné quand on sait que les établissements offrant le BI se livrent à une compétition féroce pour être en tête du peloton!

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Il est à noter qu’au départ, les examinateurs venaient sur place pour juger les travaux. En raison des contraintes financières que subissent toutes les institutions, les œuvres sont désormais expédiées sous forme de photos et de vidéos et le verdict tombe. Les évaluateurs sont des professeurs spécialisés en art dans le domaine du BI.

On comprend aisément la fierté non dissimulée des parents et celle, légitime, du corps enseignant!

Le premier avantage qu’offre ce vernissage est l’inspiration que cela donnera aux jeunes du secondaire et surtout aux tout petits qui y trouveront certainement de l’inspiration. Il est également indéniable que les jeunes créateurs ont, en sus de leurs acquis académiques, ajouté une corde à leur arc dans les luttes à venir pour se frayer un espace dans la société. On comprend bien qu’au fil des années, les élèves cherchent toujours à mettre la barre plus haut, à côtoyer la perfection.

Après tout, dit Arthur Koestler, «l’art est une forme de communication qui vise à provoquer un écho recréateur».

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