Le Département d’études sociales de la Toronto French School a organisé, le 18 avril dernier, une journée consacrée aux crises. La portée de cette journée a été précisée par la principale, Mme Gollert qui, dans son allocution d’ouverture, a souligné «l’importance des sciences sociales, notamment dans l’analyse des événements et des phénomènes importants de notre monde, le comportement et les évolutions des groupes humains à travers les âges. C’est une discipline qui nous permet de mieux apprendre des leçons du passé et de mieux connaître et comprendre notre monde actuel».
Les activités ont commencé par le spectacle du chanteur Mike Ford qui a créé une ambiance joviale en associant étroitement les élèves à ses différentes chansons racontant l’histoire de l’Ontario.
Les crises, les changements profonds, les difficultés économiques et sociales et autres catastrophes naturelles ont fait l’objet de conférences ou d’expositions (précédées par de longues recherches), et ce, en fonction du niveau des élèves et de leur curriculum. Il faudrait surtout souligner l’imagination fertile des élèves qui ont excellé dans les déguisements correspondant à leurs sujets.
Les élèves de 6e année ont travaillé sur les principales crises qui ont contribué à la chute de l’Empire romain, en 476. Dans leur recherche, certains ont pu trouver, dans une étude publiée par la revue Science qu’à partir du IIIe siècle, des sécheresses prolongées ont concordé avec les invasions barbares et les troubles politiques qui déboucheront sur la chute de l’Empire romain.
Les risques naturels ont été le thème traité par les élèves de 7e année. Il faut dire que l’actualité récente a fourni toute la matière première nécessaire à leur travail. On en apprend sur le mécanisme du tsunami, sur les tornades ou tremblements de terre ayant causé le plus de dommages humains et matériels.