À 42 ans, Tommy Sec souffre d’une maladie génétique rare, la neurofibromatose de type 2 (NF2). En 2016, le Québécois d’origine vietnamienne tente une opération chirurgicale risquée qui le laisse paralysé à 75%.
Quatre ans plus tard, sourd, muet, malvoyant et ne pouvant communiquer qu’en tapant d’un doigt sur un ordinateur, il est pensionnaire d’une maison de retraite à Toronto.
Seul et sans espoir de guérison, il aspire a plus d’indépendance en appartement thérapeutique. Il y recevrait des soins infirmiers, mais surtout du soutien dans ses démarches administratives au quotidien.
L’autonomie à tout prix
Une clinique juridique spécialisée dans le domaine des droits des personnes handicapées, l’ARCH Disability Law Center, écrivait à Tommy, le 11 février dernier, qu’il lui faudrait attendre 10 ans pour accéder à sa demande. Voilà déjà 4 ans que Tommy patiente.
En entrevue à L’Express récemment, il n’a pas dissimulé sa déception et dit avoir envisagé l’aide médicale à mourir (AMM). Toutefois, aujourd’hui, il veut garder espoir malgré les souffrances psychiques et physiques qu’il endure.