L’heure est au bilan pour le festival international du film de Toronto. Avec, encore une fois, plus de 400 films venus du monde entier, une pluie de stars sur les tapis rouges et des activités para-festivalières de plus en plus présentes, force est de constater le succès grandissant de cet événement phare de l’année torontoise, ainsi que ses retombées économiques sur de nombreux commerces du centre-ville.
Le quartier des divertissements a vu sa population exploser ces dix derniers jours, pour le plus grand plaisir de certains, mais également au grand dam de quelques locaux, qui déclaraient trouver «la fin de semaine durant dix jours» un peu longue à leur goût, et majoritairement ennuyés par le flot incessant de badauds hurlants, ivres, et de soirées arrosées aux systèmes sonores bruyants s’étendant tard dans la nuit.
Ce n’était par contre pas le cas des amateurs de sensations cinématographiques fortes, qui eux, s’en sont donné à coeur joie puisque le nombre de films de leur genre favori était cette année en forte augmentation.
Si «Midnight Madness», le programme des films déjantés (horreur, fantastique, science-fiction) passant à minuit tous les soirs, était fidèle à lui-même, la nouvelle nomination de son directeur à la tête du programme «avant-garde» (Vanguard) s’est fait ressentir par le rapprochement de genre entre les deux sections, à la grande satisfaction des fans.
Les grands succès de ces sections du festival, qui seront sans doute distribués très bientôt en salles, ont reçus les bien mérités prix et mentions du public.