Avec 11 homicides l’an dernier, Thunder Bay décroche le titre peu enviable de capitale canadienne du meurtre pour la troisième fois en cinq ans. Radio-Canada rapporte que la ville du nord-ouest de l’Ontario n’a d’ailleurs jamais quitté les cinq premières positions du classement depuis 2009.
Thunder Bay compte environ 120 000 résidents. De ce nombre, Statistique Canada évaluait à plus 10 000 la population autochtone de la région en 2006, soit environ 8%. Presque quatre Autochtones sur dix à Thunder Bay vivaient alors sous le seuil de faible revenu.
La violence et la dépendance aux drogues et à l’alcool y sont particulièrement problématiques. Il s’agit de premières pistes pour trouver une solution au problème, selon le maire Keith Hobbs, croyant cependant qu’il est impossible d’empêcher complètement les humains de se tuer entre eux.
L’ancien policier ajoute que sa ville en fait déjà beaucoup pour corriger la situation et que ses efforts seront éventuellement récompensés. Pourtant, le bilan s’alourdit.
Rares sont les crimes qui n’ont pas été élucidés. Seulement trois des 56 meurtres commis entre 1998 et 2014 à Thunder Bay ne sont pas des affaires classées.