Thomas Gallezot, qui est candidat au poste de conseiller municipal du quartier Eglinton-Lawrence en vue du scrutin de ce lundi 27 octobre, a frappé à 10 000 portes depuis presque deux mois.
«Je ne pense pas réussir à atteindre mon objectif de 17 000 portes dans les jours qui restent avant le vote», confiait-il la semaine dernière en entrevue à L’Express.
Car, selon ceux qui savent ce genre de choses, il y aurait 17 000 maisons et appartements résidentiels dans ce quartier relativement aisé de la métropole, où l’enjeu principal serait le «développement sauvage» menaçant le caractère pluraliste et multigénérationnel du secteur, de même que ses commerces traditionnels.
Thomas Gallezot est un comédien français qui a obtenu sa citoyenneté canadienne l’an dernier. Il travaille entre autres au Théâtre français de Toronto. L’an dernier, il était membre du conseil d’administration de l’ACFO-Toronto, le lobby politique franco-torontois, mais il s’est brouillé avec lui en lançant une pétition visant à redéfinir le Comité consultatif francophone de la Ville, dont l’ACFO venait d’obtenir la reconstitution après son abolition par Rob Ford.
L’ACFO a d’ailleurs accordé la note «A» aux réponses de Thomas Gallezot au questionnaire envoyé par l’organisme à tous les candidats à la mairie et aux 44 postes d’échevins. Olivia Chow a obtenu «A+»… «C’est que je n’ai pas répondu favorablement à la question sur l’appui au projet de Maison de la francophonie, qui m’apparaît nébuleux», croit-il.