Quel plaisir de vous retrouver! J’espère que vous avez passé un bel été. Que vous avez suivi les Jeux olympiques avec satisfaction, que vous avez profité de vacances pour prendre un peu de repos ou pour visiter des coins de pays remarquables. J’imagine aussi que vous avez dû vous rafraîchir parfois parce qu’avouons-le, l’été a été chaud et plutôt sec.
J’apprécie toujours de reprendre du service dans ces pages même si la fin de la petite pause estivale marque inévitablement l’arrivée de l’automne et, fatalement, le lent chemin vers les mois plus rigoureux.
Fort heureusement pour moi, les quelques semaines de pause pendant l’été me permettent de prendre en note quelques sujets de chroniques qui sont portés à mon attention de différentes façons. Par vos courriels, par vos commentaires sur le site web du journal, par des discussions animées entre collègues journalistes. Parfois, c’est aussi au hasard d’une visite, d’une rencontre, d’un dîner.
Récemment, j’entendais un ami raconter un épisode de service à la clientèle. L’histoire était intéressante, mais c’est l’emploi d’une expression qui a piqué ma curiosité.
Le type en question insistait sur le fait qu’il avait dû demander la présence d’un superviseur pour obtenir un remboursement. Fièrement, il a dit : «Je ne me suis pas laissé faire. J’ai tenu mon bout et je l’ai eu.»