À l’ère où l’on discute de l’intégration possible des nouveaux médias sociaux aux curriculums des programmes scolaires, il faut à la fois se pencher sur la prévention des abus liés à l’utilisation malsaine d’outils informatiques à l’école. L’équipe de la réussite de l’école secondaire Étienne-Brûlé du Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest a organisé, mercredi 6 octobre, une «journée contre l’intimidation» dans le but de sensibiliser les élèves de la 7e à la 12e année à cette problématique.
«Un jeune sur trois est victime d’une forme d’intimidation à l’école en Ontario. Dans 85% des cas, les intimidations sont commises devant témoin. La cyberintimidation est celle parmi les plus pratiquées», de déclarer Lana Lukosevicius, travailleuse sociale auprès des écoles du Conseil public.
Mme Lukosevicius était l’animatrice de sessions d’information offertes aux élèves mercredi dernier, ayant pour objectif de sensibiliser les jeunes aux différentes formes d’intimidation dont, entre autres, la menace verbale, la violence physique, le harcèlement sexuel et la cyberintimidation ainsi qu’à l’importance de rapporter les faits reliés à des actes d’intimidation lorsque l’on en est témoin.
Témoignage vs représailles
«En étant témoin d’une intimidation sans la rapporter, vous en devenez responsable, au même titre que l’intimidateur», a commenté la travailleuse sociale en s’adressant au jeune auditoire.
Pourtant bien des jeunes préfèrent garder le silence suite aux intimidations dont ils sont témoins, souvent par peur de représailles à leur égard. «Cette attitude ne peut qu’empirer la situation», d’ajouter l’animatrice, tout en échangeant certains conseils avec les jeunes.