Joanne Thompson et Sylvain Landry, propriétaires depuis 2006 de la galerie Thompson Landry, située dans le quartier historique de la Distillerie, ont ouvert la fromagerie Taste of Quebec à côté il y a quatre mois. La galerie d’art qui promeut les artistes du Québec et la boutique de produits du terroir québécois du couple Thompson Landry attirent de plus en plus d’amateurs d’oeuvres d’arts authentiques et d’épicuriens de Toronto et d’ailleurs. Une entreprise à succès qui allie peinture et aliments fins dans un superbe décor des années 1830.
«C’est lors des vernissages à la galerie que nous avons remarqué l’intérêt des invités vis-à-vis des produits du Québec que nous leur servions à titre de gracieuseté. De là est née l’idée de créer la boutique Taste of Quebec, afin d’offrir toute une gamme de fromages et autres produits du terroir québécois sous le même toit et à portée de main à Toronto», explique Sylvain Landry, originaire de la région du Bas St-Laurent au Québec et ayant vécu plusieurs années dans la ville de Québec. Sa conjointe Joanne Thompson est Ontarienne.
L’art et la bouffe
L’art et la bouffe vont de pair, selon le commerçant Sylvain Landry, spécialisé dans les produits du Québec. On retrouve à la boutique Taste of Quebec des fromages et autres aliments du terroir issus de toutes les régions de la province.
La boutique nous dévoile des parties du Québec profond à travers ses étalages de produits typiques fabriqués par l’artisan: des Cantons de l’Est à Charlevoix, de la Gaspésie au Saguenay, des Bois Francs à la Montérégie d’où proviennent les fromages, les cretons, le foie gras, le saumon fumé à l’érable pour ne citer que quelques-uns des aliments offerts aux fines bouches.
«Pourtant, même si la majorité de notre clientèle raffole des fromages québécois, Taste of Quebec offre des fromages qui ne représentent que 25 % de l’ensemble de la production artisanale québécoise. Pour pouvoir vendre leurs produits en Ontario, les artisans québécois doivent obtenir une accréditation fédérale. Cette exigence oblige les artisans à s’équiper de façon commerciale, ce que plusieurs refusent de faire. Car le goût du terroir n’est authentique que si l’aliment prend l’arôme du lieu physique où il est fait et qu’il est touché par l’artisan», explique Sylvain Landry.