Marielle Giguère

Fiction plus douce que la plate réalité
Marielle Giguère signe un premier roman intitulé Deux semaines encore, où elle décrit une famille assez dysfonctionnelle, merci. Elle excelle dans l’art d’illustrer comment la fiction convient souvent mieux aux gens que la plate réalité. Arnaud, dans la jeune vingtaine, est le narrateur du roman. Il interagit avec son frère Henri, son père et sa mère, ses blondes, son grand-père, mais pas sa grand-mère puisqu’elle est partie en Grèce et envoie vingt-six fois une carte à son mari pour dire «Deux semaines encore. Je t’aime.» La vie triste et belle Arnaud et Henri prennent grand-père sous leur aile. «La vie […]
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