
Quand l’art bouscule l’identité de genre
Dans son premier roman intitulé La signature rouillée, David Beaudoin entraîne ses lecteurs dans une spirale d’hallucinations où il mêle polar et fantastique. L’ouvrage est une sorte d’enquête psychologique avec des accents homoérotiques. Nous suivons ici l’histoire d’un restaurateur d’œuvres d’art, Antoine G., qui vit à Paris, et dont le travail l’amène à s’occuper d’une toile vandalisée par un homme vêtu d’une robe de mariée. Il se voit comme une sorte de psychologue qui veut avant tout comprendre les motivations de l’artiste, «ce que celui-ci désirait transmettre dans sa création». Un ou une peintre? Antoine G. doit restaurer Le sauvetage […]