Succès de foule pour Franco-Fête à Harbourfront

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Publié 24/06/2008 par Guillaume Garcia

Ce samedi 21 juin, le Centre Harbourfront a vécu au rythme de la Franco-Fête 2008. Dès 13 heures, la francophonie était à l’honneur sur les bords du lac Ontario. Le public est venu en grand nombre pour assister aux événements. Le président de la Franco-Fête, Simon Croisetière, commente la réussite de la 26e édition du festival francophone, qui aura vu la pluie s’inviter sur ses dernières heures. Pas suffisant pour refroidir les participants.

Les prévisions météorologiques se sont heureusement trompées. On attendait un déluge… Il s’est finalement mis à pleuvoir un peu plus d’une minute, à 11h 01, après la fin du concert phare de Mes Aïeux.

Le groupe de l’année au Québec avait jusque onze heures pour enflammer la scène Sirius, il a bien calculé son coup et terminé sa prestation juste avant l’arrivée de la pluie.

Cette apothéose reflète bien la réussite de la Franco-Fête 2008. Et les ultimes gouttes de pluie pour clore la soirée n’y auront rien changé. Pour Simon Croisetière, président de la Franco-Fête, «c’était la plus grosse Franco-Fête qu’on ait organisé. C’est un succès. La météo était avec nous sauf sur la fin, tout le monde était en extase devant le show de Mes Aïeux.»

Toute la journée, le public a pu se promener entre les stands de peinture, de gastronomie et les concerts.

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S’il est vrai que durant l’après-midi, la Franco-Fête a profité d’un bon nombre de marcheurs qui se promenaient sur les quais et qui passaient par Harbourfront, la soirée a vu augmenter le pourcentage de francophones et les drapeaux franco-ontariens, acadiens et québécois se sont mis à flotter dans les airs. «On espérait avoir autant de monde, quand on a vu que la météo était avec nous on a compris que nos attentes allaient être atteintes», explique Simon Croisetière.

La principale manifestation francophone de 2008 à Toronto était le théâtre d’un partenariat, premier du genre, entre la Franco-Fête et la Fête de la musique. À voir le déroulement des événements, on ne peut que saluer l’initiative.

«Le partenariat a très bien fonctionné», se réjouit le président de la Franco-Fête. Il ajoute: «Globalement, il n’y a que des points positifs, tout s’est passé comme sur des roulettes. On a eu beaucoup d’invités, les artistes étaient contents.»

Avec plusieurs milliers de visiteurs, les organisateurs de la Franco-Fête peuvent voir l’avenir sous les meilleurs auspices. Pour les années qui viennent, l’objectif est à la croissance, «pour grandir, il faut chercher plus de fonds, on veut essayer de faire le festival sur deux ou trois jours, on a montré qu’on était capable de lever la marchandise», affirme Simon Croisetière.

Petit point qui a surpris le public noctambule de la Franco-Fête, le concert de Misteur Valaire qui s’est terminé vers 1h du matin alors que bon nombre de spectateurs voulaient continuer la fête. Mais pas d’inquiétude, l’organisation a pris note et «fera en sorte de finir plus tard l’an prochain». Autre objectif pointé par le président de la Franco-Fête, «faire rester les gens toute la journée sur le festival. On va augmenter les aspects culturels et culinaires, comme ça le public pourra venir et manger sur place.»

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Un bilan très positif donc pour l’édition 2008 de la Franco-Fête. Public comblé, artistes ravis, tout ce petit monde s’est donné rendez-vous l’année prochaine pour peut-être plusieurs jours de festivités.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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