Depuis trois décennies que je travaille dans le domaine de la prévention et du traitement du VIH, je n’ai jamais vu une percée comme celle-là.
Il ne s’agit pas d’un vaccin. Ni d’un remède. Mais d’un progrès qui pourrait signifier la fin de l’épidémie de VIH telle que nous la connaissons.
Les faits scientifiques sont simples. Lorsqu’une personne vivant avec le VIH prend ses médicaments comme prescrits de façon continue, le virus peut être supprimé à des niveaux si faibles qu’on ne peut plus le détecter dans des tests sanguins.
Et lorsque le virus est indétectable, les médecins et les scientifiques sont désormais d’accord: il est intransmissible. Je le répète: une personne qui suit un traitement efficace contre le VIH ne peut pas transmettre le virus à un partenaire sexuel.