Dans la livraison du 29 juin au 5 juillet 2010 de L’Express, François Bergeron observait que les pays du G8 avaient «surtout les mêmes problèmes économiques, pour les mêmes raisons: un endettement qui vient de leur volonté de satisfaire toutes les clientèles politiques. C’est le défaut de la démocratie.»
Des préoccupations que ne partagent pas les «pays en développement» qui, eux, ont des soucis plus «économiques».
Il se trouve qu’à la fin du mois de juin 2010, à la faveur de la rencontre des «grands» de ce monde, Toronto s’est donnée brutalement l’image d’une ville de l’Europe de l’Est des années 70-80, d’Amérique latine du temps de la dictature des juntes ou d’une ville d’Afrique, lors de la visite des chefs d’État! Non à la liberté de manifester son désaccord!
Les dérapages vus à la télévision et les traumatismes vécus par un millier de détenus sont un peu l’aboutissement d’une chronique de catastrophe déjà annoncée!
Se souvient-on de la démission de M. Sid Ryan, président de la Fédération ontarienne du Travail exigée par M. Mike McCormack, président de l’Association de la police de Toronto? Le premier avait demandé des assurances afin que des agents-provocateurs (une sorte de onzième colonne) ne soient pas utilisés pour justifier les violences!