Shangri-La: plateaux montagneux à quelque 3400 mètres d’altitude, villages et temples tibétains, communes historiques à flancs de montagnes… une Chine qui dévoile à la fois une nature et une culture inattendues.
Au bord du Tibet, Shangri-La est une vieille région du monde, mais c’est aussi une destination nouvelle. Les infrastructures touristiques destinées aux Occidentaux (plus luxueuses que celles conçues pour le tourisme des Chinois) n’y sont en place que depuis quelques années.
À l’aventure ou en groupe
Il faut être assez aventurier pour aller seul au pays de Shangri-La. C’est très, très exotique: des oeufs durs dans du thé au petit déjeuner, de l’estomac de yak en fondue mongole au souper; il faut avoir un esprit bien ouvert, surtout être prêt à affronter la barrière des langues. Même le mandarin ne vous tirerait pas toujours d’affaire, car les Tibétains ne le parlent pas tous.
Néanmoins, il est facile de se faire des amis. De plus, le pays est sécuritaire, et d’y vivre ne coûte pas cher. Shangri-La est donc devenu un paradis pour les voyageurs à sac à dos qui y coulent une bohème tibétaine imprévue.
Il faut du temps pour apprivoiser une région pareille. Pour la plupart des gens, Shangri-La se visite en groupe. Le forfait classique comporte l’arrivée à Kunming (capitale de la province chinoise du Yunnan), on fait ensuite un saut de puce à Dali, une petite ville facile à découvrir et à aimer.