La crise sanitaire impacte profondément nos vies tout autour du globe et empiète largement sur nos libertés de déplacement. Elle ne nous empêche toutefois pas de rêver à d’autres cultures, à des paysages somptueux et à de futurs voyages dans des contrées voisines ou lointaines.
Cette période protectionniste renforcée me permet chaque jour de m’abandonner davantage à la contemplation du monde. Une activité qui me sied et qui me rappelle une navigation sur les eaux du Nil, sur les bords duquel les heures s’étirent et les paysages invitent à la méditation.
Au fil du Nil
Sans bruit, les felouques glissent sur le Nil. Leurs voiles blanches ondulent comme les ailes des papillons et donnent vie au fleuve. Avec ses 6 700 km qui s’étirent du Soudan à la mer Méditerranée, c’est, avec l’Amazone, le plus long fleuve du monde.
Sur sa portion qui traverse l’Égypte, le Nil charrie avec lui Histoire et légendes. Au gré d’une croisière, on replonge au temps des Pharaons avec les magnifiques monuments de Louxor, de la Vallée des rois et des reines et l’époustouflant site d’Abou Simbel. Chaque escale offre des trésors de peinture, sculpture et d’architecture.
Les sites rivalisent d’intérêt et de beauté. L’œil est saturé de détails, l’âme vagabonde d’épopées en épopée, de dynastie en dynastie. Les traces laissées par l’Histoire dans la pierre racontent les mœurs, la politique et les arts d’une civilisation des plus avancées et sophistiquées ayant existé.