Retrouver le plein air et les souvenirs d’enfance

Une année d'études universitaires à la maison... près de la baie Georgienne

Patinage, ski, vélo, randonnée en forêt, voile sur la baie Georgienne... tout en étudiant à distance à l'Université York.
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Publié 23/02/2021 par Josée Philips

Je viens d’une petite ville située à environ deux heures de Toronto. À cause de la pandémie, cette année, je suis restée à la maison.

Certainement, comme plusieurs d’entre vous, retourner vivre chez nous, avec les parents, les frères et les sœurs, tout en suivant les cours à l’université à temps plein, est un défi. Mais je me suis trouvée très chanceuse cette année de pouvoir développer mon amour pour le plein air.

Bien-être

Mon enfance fut remplie de voyages, de campings, de randonnées et de journées passées à faire du vélo. J’ai toujours aimé le sport et les activités en plein air.

Mais je n’étais pas réellement consciente du confort que cela apportait à mon bien-être jusqu’au moment où j’ai été forcée de rester chez moi, seule sans interactions sociales, sans voyages en métro, sans allers-retours ici et là dans la grande ville.

Plein air en vélo.

Au bord de la baie Georgienne

Pour ceux d’entre vous qui viennent aussi d’une petite ville, vous comprenez peut-être le sentiment de claustrophobie que l’on peut ressentir quand il y a un seul restaurant où manger, quelques grands magasins, et le fait de pouvoir se rendre d’un côté à un autre en moins de dix minutes. En réalité, il n’y a pas grand-chose à faire.

Mais, j’adore ma petite ville. Depuis ma jeunesse, j’ai eu la chance d’avoir des expériences incroyables grâce à la région où j’habite.

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J’ai pu travailler dans un parc provincial à seulement 20 minutes de chez moi, faire du voilier avec ma grand-mère, puis faire du ski de fond et du ski alpin à peine une demi-heure d’où j’habite. J’ai pu faire des randonnées avec mon chien dans les forêts qui nous entourent et me plonger dans la baie Georgienne.

Ski de soirée à Blue Mountain.

Devenu une passion

J’ai eu la chance d’avoir eu toutes ces belles expériences, mais ce n’est que cette année que c’est devenu une de mes passions et que j’ai pu véritablement me rendre compte de la chance que j’ai.

Je me suis retrouvée isolée, dans une petite ville, loin de la vie que j’avais cultivée à Toronto. J’ai décidé d’être reconnaissante de l’opportunité qui m’était donnée de faire un retour dans mon enfance; de pouvoir réellement apprécier ce qui m’était donné.

Depuis les confinements et reconfinements, des moments difficiles, des moments où je suis bouleversée, je sors et fais ce que je peux pour m’éclaircir l’esprit. Que ce soit une randonnée, une marche en raquette, enfiler mes skis de fond, ou même tout simplement être dehors, cela me donne tout ce dont j’ai besoin, et je me compte énormément chanceuse de pouvoir dire cela.

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