La musique «rétro-trash-bonbon» du groupe montréalais Cherry Chérie, en vedette au lancement de la Semaine de la francophonie le 20 mars dans l’atrium de Radio-Canada, représente un retour d’un rock-pop-funk des années 50 et 60 qui ratisse large.
«C’est probablement suite à notre vitrine au dernier Contact Ontarois qu’on nous a approchés pour Toronto», pense Paolo Philpot, le chanteur-guitariste qui est à l’origine du groupe en 2011 avec un ami rencontré dans un cours d’italien.
Deux guitares, une basse et une batterie – et trois voix – c’est l’orchestre typique des groupes qui se sont engagés dans le sillage des «Chuck Berry, Beach Boys, Eddie Chochrane, The Sonics et… Jacques Dutronc», les influences qu’aime citer Paolo.
Cherry Chérie est pratiquement le seul groupe canadien-français à faire revivre ces styles de musique, au commencement en jouant des succès de l’époque, puis en composant les leurs. Un premier album complet de 13 chansons (dont une seule d’un EP sorti l’an dernier) devrait se retrouver au mois de mai dans les magasins et sur iTunes.
La chanson-titre de l’album, J’entends la bête, tourne déjà à la radio.