Loin du conflit, des Canadiens s’expriment, touchés par la nouvelle escalade de violence qui fait rage en Palestine depuis plus de trois semaines.
Tout est parti de l’enlèvement de trois jeunes Israéliens, en Cisjordanie, le 12 juin. Leurs corps sont retrouvés quelques jours plus tard. Émoi et colère en Israël. Dans la nuit du 1er au 2 juillet, un jeune Palestinien de Jérusalem-Est est enlevé et brûlé vif.
L’événement met le feu aux poudres. Des projectiles fusent depuis Gaza et, le 8 juillet, le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou lance une offensive sur la bande. À ce jour, on décompte plus d’un millier de morts côté palestinien et une quarantaine du côté israélien. Un bilan qui fait réagir à Toronto.
Si les avis divergents, tous les interrogés s’accordent sur un point: ils souhaitent la paix.
Responsabilité et paix
Soumia Allalou, 23 ans, est membre du groupe Facebook Toronto Students for Justice in Palestine (les étudiants Torontois pour la justice en Palestine), et elle y croit à la paix: «C’est possible, je suis optimiste!», lance-t-elle.