Le Centre francophone de Toronto est prêt à aider un bon nombre des 25 000 réfugiés syriens qui devraient être transportés vers le Canada d’ici la fin de l’année. Quelque 10 000 d’entre eux se retrouveront vraisemblablement en Ontario, notamment dans la métropole.
On ignore combien de ces familles syriennes sont francophones, ni si le gouvernement fédéral compte installer certains de ces francophones à l’extérieur du Québec. (Ottawa devait préciser lundi les modalités d’entrée et de répartition de ces réfugiés.)
C’est l’organisme Lifeline Syria, le principal partenaire du gouvernement provincial, avec qui le CFT est déjà en contact depuis le mois de septembre, qui lui enverra ces réfugiés, indique la directrice générale Lise Marie Baudry en entrevue à L’Express.
«Nous sommes prêt. On ne s’attend pas à traiter un nombre de cas beaucoup plus élevés qu’à l’ordinaire», dit-elle, «mais nous pouvons recevoir au moins 50 nouveaux clients par mois.»
Le Centre francophone de Toronto, qui gère une clinique médicale, des services de santé mentale, de recherche de logement et d’emploi, ainsi que d’aide juridique, a également l’habitude des cas «lourds» comme celui des réfugiés traumatisés par la guerre. «C’est notre pain et notre beurre depuis longtemps», indique Mme Baudry.