Les membres du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario éliront le 21 juin un successeur au chef John Tory. Tous les membres du parti ont le droit de vote. Les quatre candidats, Christine Elliott (députée provinciale de Whitby-Oshawa), Frank Klees (Newmarket-Aurora), Tim Hudak (Niagara West-Glanbrook) et Randy Hillier (Lanark-Frontenac-Lennox & Addington), participent à une série de débats régionaux qui culminera par une rencontre télévisée le 18 juin à TVO (en anglais seulement, comme les sites Web et l’essentiel de l’information diffusée par les candidats).
Les quatre candidats au leadership sont unilingues. Aucun d’entre eux ne mentionne le développement des services en français ou le bilinguisme officiel dans leur littérature.
Il y a quelques semaines, Randy Hillier a laissé entendre qu’il réexaminerait tout cela, sans plus de précisions, ce qui lui a valu une avalanche de reproches. Il les a évoqués à la blague lors du débat de Sudbury, où c’est lui qui a dit le plus grand nombre de mots en français, trois: «Bonjour mes amis»…
Cependant, seule Christine Elliot a répondu aux questions de L’Express là-dessus, affirmant vouloir protéger les acquis des Franco-Ontariens en matière de droits et de services publics.
Défaite
On se souviendra que, lors des dernières élections, les Libéraux au pouvoir avaient réussi à faire dérailler la campagne conservatrice en ciblant la promesse impopulaire de John Tory de financer de nouvelles écoles confessionnelles. Tory n’a même pas été élu dans sa circonscription – contre la ministre de l’Éducation Kathleen Wynne!