Reflet Salvéo a travaillé sur quatre grands piliers

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Publié 04/09/2012 par Annik Chalifour

Reflet Salvéo, chargé de conseiller les Réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS) du Centre-Ouest, de Mississauga Halton et du Centre-Toronto sur les façons d’engager la collectivité francophone locale et de déterminer les besoins et les priorités de cette collectivité en matière de santé, a tenu sa première assemblée générale annuelle dans ses locaux, 1415 rue Bathurst, mercredi 29 août.

«La première courte année d’existence de Reflet Salvéo, d’une durée de quelques semaines en 2010-2011, lui a permis de faire naître l’organisation», a déclaré Marcel Grimard, président de l’organisme.

«Tandis que l’année 2011-2012 nous a permis de bâtir des fondations solides, dont l’embauche de la direction générale et l’identification d’une image corporative dynamique, novatrice et inclusive, dans laquelle le citoyen se reconnaîtrait.»

Ceci a mené à la création de Reflet Salvéo, initialement appelée l’Entité de planification des services de santé en français #3. Toronto-Centre, Centre-Ouest et Mississauga-Halton, «un nom qui était beaucoup trop long», selon le président.

Comprendre le contexte

Par la suite l’organisme devait comprendre son contexte afin d’être en mesure d’identifier les besoins prioritaires, de travailler avec les forces vives sur le terrain et de développer le leadership continu en santé.

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«Dans cet esprit, nous avons investi notre énergie à mettre en place un programme de leadership innovateur en collaboration avec l’ACFO-Toronto (l’Association des communautés francophones de l’Ontario à Toronto)», a cité le président.

D’autres partenariats pertinents ont évolué, notamment la préparation d’analyses des conjonctures concernant l’accès aux services de santé mentale et de toxicomanie, et aux services des personnes vivant avec le VIH/Sida dans les territoires des trois RLISS.

En même temps, Reflet Salvéo s’est concentré sur le développement d’outils dont la cartographie des services pour les territoires des trois RLISS, le site Web pour rejoindre ses publics variés, sa présence dans les médias sociaux «et d’être extrêmement présent sur le terrain», d’ajouter Marcel Grimard.

Quatre piliers de développement

«On a travaillé de front sur quatre grands piliers», a expliqué Hélène Roussel, directrice générale de Reflet Salvéo.

«Selon notre approche de développement entendue, on a œuvré avec les forces actives de la communauté, stimulé l’engagement des forces non-actives (non activées), compris notre contexte de la perspective de ces deux forces, et travaillé à bâtir nos capacités organisationnelles.»

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Tout ce labeur s’effectue et doit se poursuivre en étroite collaboration avec les trois RLISS concernés. Reflet Salvéo est appelé à travailler avec les coordonnateurs des services en français du RLISS Centre-Toronto, Tharcisse Ntakibirora; du RLISS Centre Ouest, Isabelle Girard; et du RLISS Mississauga Halton, Arigne Tilstra.

Montant dû au RLISS

Selon le rapport financier pour la période de l’année terminée le 31 mars 2012, on note qu’un montant de 147 238$ est dû au RLISS, cumulant 60 029$ pour 2011-2012 et 87 209$ pour 2010-2011. Les budgets approuvés s’élevaient respectivement à 568 716$ pour 2011-2012 et 192 178$ pour 2010-2011.

«Ceci est tout à fait normal dans l’exercice de la gestion d’une subvention accordée par le gouvernement», a précisé Gérard Parent, trésorier de Reflet Salvéo. «Toute somme non dépensée doit être retournée au gouvernement.»

«Nous avons dû travailler à toute vitesse en peu de temps, dont créer l’organisme, développer notre planification, nos politiques et nos outils, recruter le personnel, s’approvisionner en matériels, s’implanter dans la communauté, et ce, sans domicile fixe durant plusieurs mois», d’indiquer Marcel Grimard.

«Plusieurs autres entités ont également dû retourner des sommes importantes non utilisées parce qu’elles n’ont pas eu le temps de tout dépenser comme nous, compte tenu des circonstances de nos deux premières années d’existence.»

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Rappelons que Reflet Salvéo a pignon sur la rue Bathurst depuis trois mois seulement.

Credit Valley

Louise Smith, directrice des sites universitaire et bilingue de l’Équipe de Santé Familiale Credit Valley de Mississauga et Guylaine Jaeger, coordonnatrice du site bilingue, étaient les conférencières invitées lors de l’AGA mercredi dernier.

Un exemple de succès en matière d’accès des services de santé familiale en français desservant les populations francophones de Brampton et Mississauga, qui attendaient ces services depuis 20 ans. L’équipe est en place depuis avril 2012.

«En quatre mois, nous avons réussi à monter une banque de 400 nouveaux clients. Notre équipe compte maintenant deux médecins de famille, deux infirmières autorisées, une travailleuse sociale, une diététiste, une équipe de gestion du diabète, trois membres du personnel administratif», a rapporté Mme Jaeger.

Rappelons que l’Équipe de Credit Valley offre, entre autres, des programmes de soins aux nouveau-nés, de lutte contre le tabagisme, la dépression, l’obésité, le diabète, et de la gestion du cholestérol.

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Credit Valley planifie de maintenir et développer ses partenariats avec les organismes impliqués en matière de santé publique, dont Reflet Salvéo.

Renseignements: www.refletsalveo.ca

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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