Les députés ontariens ont voté la semaine dernière pour hisser le drapeau ukrainien à Queen’s Park, en solidarité avec le nouveau gouvernement de ce pays dans le conflit qui l’oppose à la Russie.
Le mois dernier, c’est le drapeau arc-en-ciel qui a flotté sur l’Hôtel de Ville de Toronto pendant les Jeux olympiques de Sotchi, en signe d’appui à la liberté d’expression bafouée des homosexuels en Russie.
Ces gestes symboliques, qui n’ont pas volé une heure de sommeil à Vladimir Poutine, représentent malheureusement la quasi-totalité de l’influence canadienne, voire occidentale, face à ce qui se passe présentement en Russie et en Ukraine.
Barack Obama, Stephen Harper et d’autres leaders du monde libre ont notamment exprimé leurs préoccupations pour «l’intégrité territoriale» de l’Ukraine, violée par les manoeuvres de l’armée et de la marine russes depuis deux semaines.
Ça prend du front tout le tour de la tête, considérant la riche histoire des interventions américaines en Amérique latine et au Moyen-Orient, l’occupation de l’Irlande du Nord par la Grande-Bretagne, et les menaces canadiennes-anglaises de partition du territoire québécois en cas de vote pour la souveraineté.