Queen’s Park souligne le 25e anniversaire de la Loi sur les services en français

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Publié 29/11/2011 par François Bergeron

Après le colloque de l’Université d’Ottawa les 17 et 18 novembre, les festivités entourant le 25e anniversaire de la Loi sur les services en français de l’Ontario se sont transportées à Queen’s Park la semaine dernière.


Mercredi soir, la ministre des Affaires francophones, Madeleine Meilleur, accueillait le gratin de la francophonie associative, scolaire et politique dans le restaurant de l’Assemblée législative pour une réception au jus d’orange et à l’eau – frugalité économique oblige. Quelques canapés et morceaux d’un gâteau d’anniversaire circulaient cependant.


Et le lendemain, la ministre se levait à l’Assemblée pour féliciter les trois partis qui y sont représentés d’avoir adopté à l’unanimité, ce 18 novembre 1986, cette Loi qui a «transformé les services gouvernementaux en français de manière systémique».


À cette époque de référendum québécois et de débats constitutionnels, a-t-elle rappelé, «le contexte politique du temps ne se prêtait pas bien à une telle collaboration». «Les députés ont su s’élever au-dessus de toute idéologie partisane afin de protéger et promouvoir un plus grand bien.»


Énumérant les «pas de géants» qui ont été faits au cours de la dernière décennie, dont la création du poste de commissaire aux services en français, Mme Meilleur a invité ses collègues «à célébrer l’unité et la collaboration entourant la Loi sur les services en français». 


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La veille, cependant, si les Libéraux (en grand nombre) et les Néo-Démocrates (les députés Gilles Bisson et France Gélinas notamment) étaient bien représentés à la fête de Mme Meilleur, les Progressistes-Conservateurs étaient au nombre de 1, le député de Durham, John O’Toole, qui ne s’est pas éternisé. Cela jette un doute sur la belle unanimité en question.


Le tout premier ministre des Affaires francophones, Bernard Grandmaître, a été honoré au colloque d’Ottawa, et à Toronto, c’est la présence de l’ancien ministre Charles Beer qui a été soulignée.


«Aujourd’hui», a déclaré Mme Meilleur, «ni le gouvernement ni la société civile francophone de l’Ontario ne se satisfait de simplement respecter la Loi de manière passive. On veut la pérennité des services en français, tant chez les ministères et les agences qu’auprès des tierces parties qui œuvrent au nom du gouvernement.»


Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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