«L’Histoire se joue d’abord comme un drame et se répète comme une comédie.» Cette citation de Jacques Ellul (1912-1994, prof de droit, philosophe et théologien anarchiste français, surtout opposé à la technologie moderne, selon Wikipedia) revient régulièrement dans la couverture de l’actualité.
C’est ainsi qu’on s’est moqué de la Guerre au terrorisme de Bush par rapport à la Guerre froide où l’ennemi communiste représentait une menace planétaire réelle. Ou du zèle des féministes, écologistes, altermondialistes d’aujourd’hui face aux progrès sociaux réalisés par les générations précédentes.
Ça ne s’applique pas à tout: le «printemps arabe» de 2011, par exemple, serait un événement historique plus sérieux que la «décolonisation» dans les années 60.
Mais la phrase d’Ellul nous revient en mémoire lorsqu’on contraste la crise qui secoue actuellement le mouvement souverainiste québécois avec les bouleversements qui ont mené aux référendums de 1980 et 1995. C’est aussi en 1995 que Québec perd son équipe de hockey professionnel, les Nordiques, un événement qui, étrangement, se retrouve mêlé aux controverses politiques actuelles!
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Pour ceux qui n’ont suivi que distraitement la politique québécoise ces dernières années (99% de nos lecteurs ontariens… et probablement un grand nombre de Québécois), voici un résumé: