Le milieu culturel, comme d’autres segments de la population, a poussé un soupir de soulagement à la suite de la récente élection des Libéraux, considérés comme mieux disposés que les Conservateurs envers la création artistique et ses diffuseurs.
On se souviendra que l’écrivain Yann Martel (L’histoire de Pi), scandalisé par ce qu’il estimait être le peu d’intérêt de Stephen Harper pour la littérature canadienne, lui envoyait périodiquement en «cadeau» un roman canadien, un geste évidemment plus politique que pédagogique.
Mais aujourd’hui, même si la lune de miel est encore loin d’être terminée pour le nouveau régime (on s’en reparlera après le budget du printemps), il n’est pas trop tôt pour se demander ce que lit et ce que consomme Justin Trudeau, intellectuellement ou culturellement parlant.
On ne s’est pas posé cette question avant le 19 octobre parce que la réponse importait peu à la majorité des Canadiens qui avaient hâte de renverser les Conservateurs.
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