La parité est en vogue depuis la formation du nouveau cabinet de Justin Trudeau comportant 15 hommes et 15 femmes (trois femmes de plus que sous Stephen Harper, qui avait toutefois 39 ministres).
Rappelons que 88 femmes et 250 hommes ont été élus à la Chambre des communes le 19 octobre dernier.
Les Conservateurs ayant boycotté le Sénat au lieu de faire l’effort d’abolir cet appendice législatif inutile, les Libéraux se retrouvent avec 22 sièges à combler à la Chambre haute. En nommant 22 sénatrices, on y atteindrait immédiatement la parité avec les sénateurs!
Trouver 22 femmes qualifiées dans toutes les régions du pays pour siéger au Sénat n’est pas difficile, font valoir les promoteurs de la parité. C’est certainement vrai: 22 personnes tirées au hasard dans le bottin téléphonique de Sudbury feraient sans doute aussi l’affaire.
Personnellement, je verrais d’un bon oeil le principe de la parité étendu à une autre catégorie de citoyens représentant un clivage presque aussi fondamental que le sexe: les deux langues officielles/fondatrices du pays.