Il y a quelques années, un journal torontois publiait un article dans lequel l’auteur déplorait le comportement de certains usagers dans les transports publics de Toronto.
Le doigt accusateur était pointé vers le téléphone cellulaire qui commençait à entrer dans la consommation de masse. Il critiquait cette fâcheuse habitude qu’avaient les gens à parler très fort, à associer les autres passagers à une conversation qui ne les concernait pas.
Plusieurs personnes sont en train de converser bruyamment, sinon hurlant littéralement au téléphone, sans le moindre égard pour les voisins. On se croirait dans la Tour de Babel (on entend toutes sortes de langues, c’est Toronto après tout)!
Des fois, ce sont des airs et des types musicaux assourdissants que l’on joue sans tenir le moindre compte du voisin, qui subit stoïquement jusqu’à sa destination.
Le temps a passé et la technologie a progressé à la vitesse du son. La progression de l’incivilité a été proportionnelle.