Quand l’immobilier va, tout va…

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Publié 25/11/2014 par Brahim Mahmoud

L’expansion immobilière ne se dément pas. Le nombre de grues qui surplombent le ciel de Toronto est le signe d’une bonne santé dans la construction.

Les ventes continuent de progresser en général. Paul Etherington, président du Toronto Real Estate Board (TREB), précise que les ventes pour le troisième trimestre ont augmenté de 12,9% par rapport à la même période l’an dernier soit 5954 unités vendues en trois mois.

Une bulle immobilière?

Le prix de vente moyen a évolué de 5,9% d’une année sur l’autre à la même période selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) pour atteindre une moyenne de 573 676 $, précise le directeur des ventes Jason Mercer du TREB, et ce chiffre continue de progresser.

Le vieux Toronto, avec son centre-ville, atteint des records avec une moyenne à 951 792 $ pour une maison individuelle, soit plus de 11,5% par rapport à l’an dernier.

Les courtiers ont affaire avec des investisseurs qui cherchent à améliorer les capitaux investis dans les 5 ans qui suivent l’investissement en revendant le bien acquis à la fin de cette période.

Cette volonté d’un retour rapide sur investissement engendre de vrais problèmes de qualité dans la construction, nous explique l’universitaire Ted Kesik. Le professeur à l’Université de Toronto nous informe que le boom des condominiums a engendré des coûts de réparation élevés et un nombre de procès significatif lié à des problèmes de qualité.

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Autre phénomène qui explique l’augmentation des prix: la demande étrangère. Selon les secteurs du Grand Toronto, de 5 à 50% des biens sont achetés par des étrangers. Un tiers des nouvelles acquisitions sont le fait des communautés chinoises et d’Asie du Sud Est.

Une forte demande, couplée à une offre limitée, fait augmenter les prix de manière constante, contrairement à Ottawa, Halifax ou Montréal où les prix sont à la baisse.

Un marché florissant

Les tours d’habitations ont doublé au cours des dix dernières années, et leur nombre reste en progression.
Les projets de gratte-ciel en cours de construction sont estimés à 130, soit plus que dans n’importe quelle autre ville d’Amérique du Nord. Les immeubles d’habitation composent 92% des projets, un ratio supérieur au 65% dans les autres villes.

Une étude de statistique Canada précise qu’à Toronto, une personne sur huit habite dans un condominium et, selon l’ACI, seul 1,8% des condominiums restent vacants.

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