J’ai entendu cette semaine la description d’un concept d’activités à faire chez soi, étendu sur une semaine, qui rallie la famille, qui renforce des liens avec les amis, et qui enchantera les jeunes aimant cuisiner. Ça vous intéresse?
On dit souvent que la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre. Mon frère, formé à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie de Montréal, est un vrai cordon bleu. Selon lui, rien de tel pour relaxer que de consacrer une journée complète à faire des achats dans les épiceries fines puis à popotter devant ses chaudrons avant de recevoir des amis.
L’an dernier, sa fille, maintenant une grande de 14 ans, voulait dépasser le stade de la simple confection de dessert. Ayant du temps libre durant l’été, elle a décidé d’organiser avec sa voisine et amie du même âge son propre camp de cuisine.
Un camp de cuisine
L’idée est simple. Elles ont choisi de nouvelles recettes pour se donner des défis culinaires. Puis elles se sont mises à la tâche, tantôt chez l’une, tantôt chez l’autre. Chemin faisant, elles ont appris de nouvelles techniques. Elles sont sorties de leur zone de confort.
Elles se sont «plantées» (il y a eu un projet de gâteau en forme de «Whippet» géant qui aurait mal viré). Elles ont été déçues. Puis elles se sont remises à leurs fourneaux. Chemin faisant, les deux adolescentes ont non seulement appris à mieux cuisiner, elles ont vécu l’expérience de l’échec sans défaitisme, et compris qu’on apprend de ses erreurs.