Depuis près d’un mois, une campagne de publicité d’un genre nouveau à vu le jour dans les métros, streetcars et bus de Toronto. Sur fond blanc, écrite en couleurs vives, elle annonce (en anglais, bien sûr): «Dieu n’existe probablement pas. Alors, cessez de vous inquiéter et profitez de la vie.» Cette initiative, lancée à Londres à la mi-janvier, se développe aujourd’hui à l’international. Au Canada, on peut la retrouver dans les transports en commun de Toronto, Montréal et Calgary, et très prochainement ceux d’Ottawa.
Pour la direction de Freetought association of Canada, l’opération représente d’ores et déjà un beau succès. Les médias se sont emparés de cette campagne de publicité, que ce soit pour en faire l’éloge ou bien pour la critiquer, mais le fait est qu’ils ont largement participé à sa promotion.
La route du «Canadian Atheist Bus» n’est pourtant pas sans embûches. Lorsque les projets sont déposés aux commissions régissant la publicité dans les transports en commun, les réactions de contestations ne se font guère attendre, comme ce fut le cas
dans la capitale fédérale.
Nombreuses plaintes
Après avoir essuyé un premier refus, les commanditaires de la publicité ont finalement obtenu gain de cause mercredi dernier. «La commission du transport a reçu beaucoup de plaintes au moment du dépôt du projet», regrette Justin Trottier, président de la Freetought association of Canada.
Du côté du droit, la commission des transports d’Ottawa prenait un risque certain de perdre en cas de recours de la part de l’organisme, elle s’est donc résignée à devoir accepter de mettre en place la campagne de publicité.