Depuis sa création à la fin des années 90, l’Association des groupes en arts visuels francophones, se charge de promouvoir au niveau national le travail de ses membres et d’assurer à la francophonie une place dans le paysage de l’art contemporain canadien. De la Nouvelle-Écosse au Manitoba, l’AGAVF favorise également l’échange de résidence d’artiste et d’exposition tout en jouant son rôle de lobby politique auprès des institutions à Ottawa. Une grande partie de ce travail revient à Lise Leblanc, la directrice multi-casquettes de l’organisme.
En Ontario, l’organisme regroupe six membres: Galerie du Nouvel-Ontario, le Laboratoire d’art, la Galerie d’art du Collège universitaire Glendon, Galerie Saw Gallery, le Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario et Voix Visuelle.
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Les six organismes ont pris part la fin de semaine dernière, en compagnie des autres membres des autres provinces, à la réunion annuelle de l’AGAVF, qui se déroulait cette année à Toronto.
Rencontrée à cette occasion, Lise Leblanc explique à quoi sert ce genre de réunion et les futurs objectifs de l’AGAVF, pendant que les différents responsables des associations arrivent chacun leur tour au Labo d’Art, qui était l’hôte de cette rencontre.
«C’est une réunion qu’on organise une fois par an. L’an passé c’était à Winnipeg. On cherche des milieux porteurs, où nos membres peuvent faire du réseautage entre eux, mais aussi avec d’autres acteurs», développe celle qui est passée par Théâtre Action, les éditions l’Interligne et la Fédération culturelle canadienne-française. Lise Leblanc connaît donc les dossiers chauds sur le bout des doigts, ayant travaillé toute sa vie dans le domaine des arts.