Avant de s’accorder sur un système précis d’université de langue française, il faut commander une étude de faisabilité.
C’est ce qui ressort du sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français qui s’est terminé dimanche, à Toronto, en présence de 150 participants.
«Le groupe a trouvé un mandat pour notre université (…). On en connaît les piliers, on sait qu’on veut une université franco-ontarienne; reste à savoir comment on y arrive. Je pense que c’est l’étude de faisabilité qui va démontrer quel modèle d’université on va choisir», explique Geneviève Latour, coprésidente du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), en partenariat avec l’Assemblée de la francophonie en Ontario (AFO) et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO).
Ces organismes souhaitent ainsi faire appel à des experts pour établir les options nécessaires à la création d’une gouvernance universitaire par et pour les francophones.
Projet de société
L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de créer un «projet de société», comme le rappelle Denis Vaillancourt, le président de l’Assemblée de la francophonie en Ontario.