Des entreprises canadiennes et françaises qui s’associent pour investir dans un troisième pays, voilà un exemple d’un nouveau type de mondialisation dont l’ex-premier ministre français Jean-Pierre Raffarin se fait le promoteur au cours de ses voyages et par le truchement de sa fondation Prospective et Innovation.
Il propose notamment la création de plusieurs fonds d’investissements – de 100 ou 150 millions d’euros – qui permettraient à des entreprises françaises et celles d’autres pays de réaliser divers projets. Des telles initiatives impliqueraient idéalement des entreprises de taille moyenne, pas nécessairement toujours les plus grosses, qui ont d’ailleurs rarement besoin de ce coup de pouce.
Les secteurs du tourisme, des transports et des villes intelligentes, notamment, lui apparaissent comme pouvant profiter de tels partenariats.
Intérêt pour l’Ontario
M. Raffarin, qui est aussi vice-président du Sénat français, était de passage à Toronto dimanche et lundi, de retour de Chine et en route vers la France.
La Chambre de commerce française à Toronto l’avait invité à s’exprimer sur les investissements étrangers en France et sur l’avenir de l’Europe, au cours d’un petit-déjeuner dans les bureaux du cabinet d’avocats Heenan Blaikie.