Pour découvrir Paris au-delà des cartes postales

Humeurs de Paris

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Publié 18/11/2014 par Nathalie Prézeau

Dans ce carnet des meilleures adresses d’une Québécoise ayant vécu un an à Paris, il est question de jardin flottant, de cinéma doté de fauteuils à deux places, de cour intérieure au coeur de boutique-concept, de cabines d’essayage fournies de iPad, de bar à chignons, d’hôtel-boutique avec hamacs sur les toits et de petits comptoirs conviviaux d’où observer à loisir les habitants de cette ville qui suscite tant de passions.

Il y a un an, au hasard des rencontres d’un cocktail, j’ai croisé une Montréalaise, avocate de carrière, qui a décidé de tout quitter pour suivre ses envies d’écrire un guide sur Paris. Le mois dernier, Josée Noiseux lançait Humeurs de Paris.

Je me doutais bien que son guide (un bel objet compact, avec couvert rigide et bande élastique, qui tient bien dans un sac) saurait inspirer les voyageurs à l’affût de gastronomie et d’élégance parisiennes, mais je ne m’attendais pas à y découvrir autant de ces petits coins inusités qui font le bonheur de mes voyages.

Entrée en matière

Houla! Moi qui me pensais rassasiée de Paris suite à deux semaines fantastiques passées dans la Ville lumière en août dernier… Quelques pages de lecture de son premier chapitre sur le Paris Gourmand, et j’étais prête à y retourner sur-le-champ!

L’auteure va des lieux où l’on propose une cuisine gastronomique «à s’offrir une fois dans la vie», au menu de comptoir servant un «veau-chaud» (sorte de hot-dog à la parisienne), en passant par le restaurant hyper-moderne et minimaliste où l’on partage un seul menu et une seule table communale avec 20 inconnus.

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Les suggestions éclectiques de Josée Noiseux ont un point commun, m’explique-t-elle. Elles nous permettent d’aller à la rencontre des Parisiens créatifs «qui ouvrent la porte sur leurs passions, qui veulent nous emmener ailleurs».

L’art de voyager

L’auteure fait partie du conseil d’administration de la Fondation du Musée d’art contemporain de Montréal. C’est donc en tant qu’amateure avertie qu’elle nous fait ses suggestions dans le chapitre Paris Arty.

J’étais bien triste de découvrir que cet été, lorsque je visitais le parc de la Villette au nord de Paris, je n’étais qu’à 15 minutes de marche de Thaddaeus Ropac, une galerie de 5 000 mètres carrés dans une vieille usine, où tout est monumental!

Un hôtel ludique et hautement design à partir de 99 euros? De la cuisine de chef triple étoilé à prix de bistro? Une formule plat-dessert à 18 euros qui met l’eau à la bouche? Une boutique «stock» de grand couturier? De grands crus vendus au verre? L’auteure est une véritable épicurienne qui sait heureusement garder ses deux pieds sur terre et nous fait une foule de suggestions pour profiter de Paris sans se retrouver sur la paille.

Voilà qui saura en convaincre plusieurs d’arrêter de rêver d’aller à Paris et de passer aux actes!

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Partir de nos fantasmes

Quiconque est allée à Paris a des étoiles dans les yeux quand elle en parle, et mon ophtalmologiste ne faisait pas exception quand le sujet de Paris s’est présenté lors de mon dernier examen de la vue. Elle y était allée il y a plusieurs années avec ses deux associées et m’a fait part d’un excellent conseil que le carnet de Josée aidera à mettre à exécution: assurez-vous de réaliser quelques-uns de vos fantasmes lorsque vous êtes en voyage.

«Nous avons décrété que chacune d’entre nous serait tour à tour responsable de l’itinéraire d’une journée et qu’on suivrait cet itinéraire sans rouspéter, avec le sourire. Moi, je rêvais d’aller en haut de la tour Eiffel. Ma collègue, qui en était à sa sixième visite de Paris, trouvait ça ‘quétaine’, mais a joué le jeu. On a finalement vraiment bien rigolé.»

Le fantasme de sa collègue aguerrie, ai-je demandé? Une virée au restaurant La Tour d’argent, à 300 euros par personne. Un luxe qu’elles ont pu se payer parce qu’elles avaient choisi de partager les frais d’un petit appartement parisien avec cuisinette, où elles étaient ravies de déguster les croissants de la boulangerie voisine pour déjeuner et de savourer fromages, baguettes et pâtés bien arrosés de petits vins qu’elles accrochaient chez l’épicier du coin en rentrant le soir. (Dur de se ruiner à raison d’Époisses de Bourgogne à 4 euros et de bonnes bouteilles à 7 euros!)

L’auteure confirme d’ailleurs que «louer un appartement à Paris, c’est génial!» Elle recommande de consulter les sites de location d’appartements www.parisautrement.com et www.airbnb.ca.

Reconnaître ses envies

Afin de nous aider à reconnaître ce qui nous ferait plaisir, Josée présente Paris sous neuf visages: Gourmand, Branché, Budget, Luxe, Beur, Arty, Mode, Sexy et le Paris du dimanche.

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Humeurs de Paris est un guide qu’on feuillette, armée d’un verre de vin pour se mettre dans le «mood», d’une petite pile de post-its pour noter nos coups de coeur, et d’un sens renouvelé de l’aventure.

Ça, c’est la partie facile. Ensuite, il faudra décider avec qui on ira à Paris. En couple, ou avec les copines?

Renseignements

Josée Noiseux, Humeurs de Paris, 252 pages.

Vendu entre 24.26$ et 26.95$ : visitez le site
humeursdeparis.com pour les liens vers les fournisseurs.

La version Kindle est disponible à 18.99$ sur amazon.ca

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