Fidèle à sa vision, à sa mission et à ses valeurs fondamentales, Amnistie internationale continue, depuis sa fondation le 19 novembre 1960 par l’avocat britannique Peter Benenson, à dénoncer systématiquement les violations des droits de l’Homme sous toutes ses formes. Son rapport 2013, paru le 27 mars dernier, ne fait pas exception à la règle.
Il couvre l’usage judiciaire des exécutions capitales pour la période de janvier à décembre 2013 et y constate une augmentation significative comparée à 2012, notamment en Irak et en Iran.
Malgré cette inflation préoccupante, l’organisation note une tendance générale en faveur de l’abolition de la peine de mort, à l’exception de la Chine, où près de 80% des exécutions à l’échelon mondial ont été recensées, et dans trois autres pays seulement: l’Iran, l’Irak et l’Arabie saoudite.
Des évolutions positives…
Toujours selon Amnistie internationale, aucune exécution n’a été signalée en Europe et en Asie centrale en 2013!
La baisse s’observe surtout aux États-Unis qui demeurent, en 2013, le pays occidental où la peine capitale s’applique encore. Signe des temps, Jerry Givens qui occupa naguère le poste de chef des bourreaux de l’état de Virginie pendant 17 ans et a exécuté 62 personnes dans l’exercice de ses fonctions, est devenu un ardent militant contre la peine de mort.