Bianka Giuristante est étudiante en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
C’est sur la scène préférée d’Éric St-Laurent, celle du Hugh’s Room, que son trio lançait son tout nouvel album, Planet, jeudi soir dernier. Aux rythmes afro-cubains combinés à des éléments blues et jazz, le guitariste torontois a fait lever la salle à maintes reprises.
Après avoir enregistré son premier album solo à Istanbul en 2008 en proposant des airs orientaux, le trio d’Éric St-Laurent sortait un premier album jazz intitulé Epoch. Un an plus tard, le groupe revenait avec Ruby, puis Dale en 2013, toujours inspiré d’un mélange latino et blues.
Dans Planet, le groupe propose neuf nouvelles pièces instrumentales (aucune voix). Grâce au djembé, on y retrouve une saveur de musique afro-cubaine qui se mélange au blues de la guitare et de la basse.
Mis à part quelques jokes entre certaines chansons, St-Laurent s’est surtout adressé au public du Hugh’s Room pour remercier l’équipe technique, les managers, les auteurs, les propriétaires de la salle, et bien sûr ses deux acolytes: Michel DeQuevedo, son percussionniste, et son bassiste Jordan O’Connor, qui vient d’Ottawa. «C’est cependant lui [O’Connor] qui devrait me remercier de l’avoir sortie d’une ville incroyablement ennuyante!»