Plusieurs millions de femmes à travers le monde prennent la pilule contraceptive pour éviter de tomber enceinte. Pourtant, on l’accuse de plusieurs maux, dont celui de causer le cancer. Faisons le point là-dessus.
D’où vient cette croyance?
Comme plusieurs cancers «se nourrissent» des hormones, les contraceptifs oraux — constitués eux-mêmes d’hormones — se sont retrouvés sur la sellette dès leur apparition sur le marché, dans les années 1960.
Les médias rapportent régulièrement des résultats scientifiques laissant croire que leur utilisation accroîtrait le risque de certains cancers. Des livres, comme le récent ouvrage de la journaliste française Sabrina Debusquat, J’arrête la pilule, relancent souvent le débat.
D’importantes organisations en matière de santé alimentent également la réflexion. Par exemple, la Société canadienne du cancer classe les contraceptifs oraux dans les facteurs de risque connus pour le cancer du sein puisque les hormones féminines, l’œstrogène et la progestérone, retrouvées dans la majorité des pilules, sont associées au développement de cette maladie.
L’organisation mentionne également une légère augmentation du risque de cancers du col de l’utérus et du foie.