Après avoir signé en 2016 une entente stratégique avec le Réseau de développement économique et d’employabilité du Canada (RDÉE Canada), la Commission nationale des parents francophones (CNPF) a engagé le 25 septembre un autre partenaire, l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).
Ces développements signalent une nouvelle orientation du dossier: la petite enfance sous l’angle de l’entrepreneuriat et de la professionnalisation.
Petites entreprises
En 2016, le directeur général du RDÉE Canada, Jean-Guy Bigeau, avait déclaré que «les services à la petite enfance sont souvent des petites entreprises. Nous allons faire une réflexion sur des modèles qui peuvent être rentables et sur des infrastructures.»
La contribution qui s’ajoute de la part des collèges et des universités vise l’offre de programmes d’études en services à l’enfance «pour former une main-d’œuvre qualifiée comblant les besoins du marché», a précisé lundi la coprésidente de l’Association, Lise Bourgeois (présidente du collège ontarien La Cité).
Pourquoi est-ce important? «Les collèges prennent conscience que la petite enfance est la porte d’entrée de l’éducation en français», souligne le directeur général de la Commission, Jean-Luc Racine. «C’est la relève.»
Conditions de travail
Les collèges tenteront d’innover en ce qui a trait à la formation, mais ils comptent aussi s’attaquer à l’obstacle numéro un: «la valorisation de la profession».