Abandonnant leur revendication constitutionnelle, les élus scolaires francophones ont renoncé à devenir cosignataires du prochain Protocole national du Programme des langues officielles dans l’enseignement (PLOE). La fédération nationale qui les représente vient d’accorder à Patrimoine canadien le mandat de négocier le Protocole en leur nom.
Les détails d’une «entente stratégique» avec le ministère, paraphée également par la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA) et la Commission nationale des parents francophones, seront dévoilés jeudi.
La présidente de la FNCSF, Melinda Chartrand (également présidente du conseil catholique MonAvenir à Toronto et dans le Centre-Sud de l’Ontario), fournit ces précisions: «Les aménagements de l’entente stratégique visent à combler les lacunes identifiées au fil des ans qui minaient l’efficacité des mesures prises par le ministère du Patrimoine pour mieux répondre aux besoins des écoles de langue française.»
L’entente accorde au fédéral le mandat de défendre les intérêts des trois organismes (FCFA, CNPF et FNCSF) dans ces pourparlers sur l’éducation.
Il est question de renforcer la reddition de compte, la transparence dans la gestion des fonds fédéraux et l’obligation de consulter. Patrimoine canadien se serait engagé à négocier avec les ministères de l’Éducation l’inclusion de ces priorités dans le prochain Protocole.