Ouverture officielle du campus torontois du Collège Boréal

Tous les espoirs sont permis

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Publié 02/10/2012 par Annik Chalifour

En 2002, le Collège Boréal se voyait confier, par le ministère de la Formation et des Collèges et Universités (MFCU), le mandat d’offrir des services et des programmes postsecondaires en français dans la région du Centre-Sud-Ouest (CSO).

En 2012, l’institution se voit dotée d’un nouveau campus central à Toronto grâce à l’appui du MFCU. «L’inauguration du campus torontois témoigne de la confiance renouvelée du ministère à l’égard du Collège Boréal», a souligné le président Denis Hubert-Dutrisac, à l’occasion de l’ouverture officielle du campus, au 1, rue Yonge, jeudi 27 septembre.

L’événement s’est déroulé en présence de plusieurs dignitaires, dont le ministre du MFCU, Glen Murray, le ministre du Développement du Nord et des Mines et président du Conseil des ministres, Rick Bartolucci et le commissaire aux services en français, François Boileau.

«Le rôle du Collège Boréal est essentiel en matière d’éducation postsecondaire en français en Ontario et sert de pont indispensable entre les nouveaux immigrants francophones et le marché du travail ontarien», a commenté M. Murray.

«Une fois la citoyenneté acquise, c’est l’éducation qui donne aux nouveaux immigrants l’opportunité d’intégrer notre société multiculturelle», a réitéré le ministre du MFCU.

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Judicieusement, le Collège Boréal de Toronto abrite aussi les services à l’immigration et à l’employabilité qui contribuent certainement à la hausse de ses effectifs.

Par ailleurs, M. Murray a rappelé que le MFCU s’est engagé à dédier 5,4 millions $ en faveur de l’expansion du palier postsecondaire en Ontario, au cours des six prochaines années.

Nouveau campus en 2018

Fier de sa croissance exceptionnelle dans le CSO durant cette dernière décennie, le Collège Boréal entend poursuivre son développement afin de procurer, d’ici les 10 prochaines années, une offre de programmes comparables à celle des régions de l’Est et du Nord de la province.

Citons qu’en seulement 10 ans, le Collège Boréal a servi près de 1200 étudiants au postsecondaire, 1200 en apprentissage, 11 500 en éducation permanente, et près de 4000 étudiants dans ses programmes d’immigration.

Jeudi dernier, le président du Collège a rappelé que le Collège Boréal de Toronto travaille déjà à «l’acquisition ou la construction d’un véritable campus torontois de 100 000 pi² prévu pour 2018.» Le Collège accueillerait alors plus de 600 étudiants.

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Le nouveau campus comprend 10 laboratoires spécialisés et 12 salles de classe, dont trois de vidéoconférence, en plus d’offrir les services d’Option Emploi dispensés par le collège.

Éducation spécialisée, Pharmacie

«Avec 215 étudiants inscrits pour l’année scolaire en cours, le campus torontois de Boréal dépasse l’objectif qu’il s’était fixé», a précisé le directeur du campus, Bululu Kabatakaka.

«La majorité des étudiants continue de se retrouver au sein de nos trois programmes les plus prisés soit Soins infirmiers auxiliaires, Techniques de travail social et Éducation en services à l’enfance.»

«Depuis ce septembre, le Collège offre le nouveau programme Éducation spécialisée qui s’effectue sur trois ans, alors que le reste de nos programmes sont d’une durée d’une ou de deux années», d’indiquer le directeur.

Le programme Coiffure débutera le 5 novembre prochain, tandis que le nouveau programme Pharmacie, vente au détail, sera offert dès janvier 2013.

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Programmes de baccalauréat

Le Collège Boréal de Toronto poursuit présentement les démarches en vue d’obtenir deux programmes de baccalauréat universitaire en nursing et en éducation.

Ceci laisserait-il présager que l’institution vise très grand à long terme, en matière d’éducation postsecondaire en français dans la Ville Reine? Alors que le Collège universitaire Glendon est toujours sous la gestion de l’Université York.

Rappelons que François Boileau, dans son rapport spécial de juillet dernier – Pas d’avenir sans accès – consacré à l’éducation postsecondaire de langue française à Toronto et dans le CSO, indiquait «la nécessité de mettre en place une structure qui négocierait des partenariats entre les institutions postsecondaires de la région CSO, en commençant par Toronto, pour l’établissement de programmes et de services en français.»

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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