C’est à Toronto et dans le sud-ouest de la province que la croissance démographique de la francophonie ontarienne est la plus forte, entre autres grâce à l’immigration, et non plus dans le nord et l’est, nos bastions traditionnels.
C’est ce qu’a fait remarquer le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), Denis Vaillancourt, à la tribune du Club canadien de Toronto mardi dernier.
Le lobbyiste politique en chef de la francophonie ontarienne, qui est basé à Ottawa, vient régulièrement à Toronto, mais n’y est pas très connu. Cette apparition au Club canadien permettait d’y remédier.
M. Vaillancourt s’est dit confiant face à l’avenir de la communauté franco-ontarienne (plus de 600 000 personnes dont la première langue est le français, et encore plus d’anglophones bilingues), mais il exhorte les francophones à se servir de leurs institutions et à se prévaloir des droits (écoles, tribunaux, services en français) chèrement acquis au cours des dernières décennies.
Le président de l’AFO a également brossé les grandes lignes du «Plan stratégique communautaire de l’Ontario français», élaboré sous l’égide de l’AFO, mais fruit de nombreuses consultations qui en font bel et bien le plan de l’Ontario français et pas seulement celui de l’AFO, fait valoir M. Vaillancourt.