Devant les membres du Club canadien de Toronto le mercredi 19 novembre, Jacques Chartrand a posé un regard plutôt optimiste sur la situation des marchés, malgré la récession qui s’installe. Selon ses propos, le Canada traverse la crise financière relativement mieux que la plupart des autres pays.
Oui, les grandes corporations financières ont peine à faire rouler l’économie. La conjoncture financière est certes, difficile. Cependant, nous avons traversé d’autres crises au cours des vingt dernières années – l’immobilier en 1990, la crise asiatique en 1998, la débâcle des dot.com en 2000 – qui peuvent nous aider à demeurer optimistes.
Selon Jacques Chartrand, expert dans la gestion de portefeuilles, chaque crise présente aussi ses opportunités. «Le principal défi est de pouvoir survivre aux baisses de crédit. L’accès au crédit est essentiel pour garantir la bonne santé financière. Nous accusons présentement une baisse de 40 à 42%»
Jacques Chartrand cumule plus de 20 années d’expertise sur les marchés. Il a débuté sa carrière dans le secteur du crédit corporatif en 1980. En 1987, suite au krach boursier, il a fait le saut en gestion de portefeuilles.
M. Chartrand dresse un tableau de l’histoire de la gestion financière mondiale depuis les années 50 pour remémorer à l’auditoire qu’en moyenne, depuis 1956, on a vécu des baisses de 20 % sauf en 1973 et 2000, où on a connu des baisses allant jusqu’à 50 %.