Où sont les OGM dans notre assiette? Les gènes modifiés se cachent-ils dans le tofu, les fraises géantes, les tomates? En l’absence d’étiquetage, un grand nombre de personnes qui entretiennent des craintes à l’égard des OGM tentent de les éviter en se basant sur des informations trop souvent erronées qui circulent sur le web.
Selon un sondage réalisé par Santé Canada en 2016, 78% des Canadiens appuient l’étiquetage obligatoire des OGM et 62% préféreraient acheter un aliment exempt d’OGM s’ils en avaient le choix.
Pour l’instant, l’industrie alimentaire canadienne est libre d’indiquer si ses produits contiennent des OGM ou non. Et cette situation risque de se prolonger puisque, la semaine dernière, les députés fédéraux se sont prononcés majoritairement contre le projet de loi C-291 qui visait à rendre obligatoire l’étiquetage des aliments génétiquement modifiés.
Coton, maïs, canola, soja
Pour bien comprendre la place des cultures OGM dans notre assiette, il est utile de savoir que le coton, le maïs-grains (celui dont on nourrit le bétail), le canola et le soja représentent 99% des OGM cultivés dans le monde.
Ces plantes ont été modifiées génétiquement afin d’être tolérantes aux herbicides, aux insectes ravageurs, ou aux deux. Elles sont majoritairement destinées à l’alimentation des animaux d’élevage, ainsi qu’à l’industrie de la transformation alimentaire.