Oasis, le centre interdisciplinaire destiné aux femmes francophones touchées à Toronto par la violence, souhaite attirer l’attention des décideurs sur le roulement des employés en son sein.
Jeudi dernier, lors de son assemblée générale annuelle dans l’auditorium du YMCA, l’organisme a dressé le même constat que l’an dernier: tous les ans, plus de la moitié des salariés (une dizaine) quittent le centre pour d’autres horizons professionnels. Ce phénomène a un impact considérable sur la stabilité des services offerts.
Cette année, Oasis a reçu environ 1,3 million $ de subventions, contre un peu plus de 1,4 l’année dernière. Aucun bailleur de fonds ne s’est désisté, mais presque tous ont donné un peu moins que l’an dernier.
L’organisme espère pouvoir remédier à ce trop grand roulement de personnel en continuant à favoriser l’intégration des employés par le biais d’initiations et de formations, tout en créant «un environnement où les salariés se sentent plus à l’aise de rester», indique Rahma Hashi, la présidente du conseil d’administration.
Elle insiste: «Offrir un travail continu nous intéresse».