Début juin, la Cour suprême du Canada planchait sur la constitutionnalité des lois régissant la prostitution dans le pays.
Plusieurs groupes de citoyens, et notamment de femmes, aux convictions et idéaux différents, y sont allés de leurs suggestions. C’est dans ce contexte que l’organisme Oasis centre des femmes a soulevé, auprès d’un public féminin venu en bon nombre mercredi dernier, des questions et des débats à ce sujet.
«Décriminalisation, légalisation ou abolition, voilà les trois options qu’a la Cour suprême», a soutenu Lyba Spring, éducatrice en santé sexuelle.
Un «fléau»
«La prostitution n’est pas un mot qui nous plaît. C’est un fléau.» C’est par cette phrase que Dada Gasirabo, directrice générale d’Oasis, a ouvert le bal.
Les dialogues ont été nombreux, les sujets variés, les opinions prononcées. Tout d’abord, la question de savoir si la prostitution doit être davantage criminalisée ou décriminalisée a été évidemment essentielle.