Le mercredi 9 novembre dernier, Oasis Centre des femmes a soufflé les bougies de son 10e anniversaire au cours d’une soirée qui a réuni intervenants de la santé et membres du milieu associatif francophone.
Oasis Centre des femmes est la seule agence de services à Toronto qui dessert les femmes francophones victimes de violence. Et il y a beaucoup à faire. Agressions survenant dans la rue, parfois même dans l’intimité du domicile conjugal, intimidation, insultes, menaces, voies de fait sur la personne: en matière de santé, la violence faite aux femmes demeure un mal très répandu.
La violence conjugale a frappé plus d’un million de Canadiens au cours des cinq dernières années. La violence faite aux femmes est plus grave que celle faite aux hommes. Dans 23% des cas, les femmes ont déclaré avoir été battues, étranglées, ou menacées avec un fusil ou un couteau. Et 44% des femmes ayant subi de la violence disent avoir été blessées à la suite des disputes, contre 19% pour les hommes. Le taux de violence conjugale, que celle-ci soit physique ou psychologique, atteint les 7% pour l’ensemble de la population.
«La violence à l’égard des femmes persiste dans notre société et nous devons continuer à travailler de façon acharnée pour l’éradiquer» a affirmé à cet égard la directrice générale de Oasis Centre des femmes, Tatjana Sekulic.
Chez les femmes, le risque de violence conjugale est particulièrement élevé au moment de la séparation et, bien souvent, les mots manquent quand il en vient à trouver une oreille attentive pour se confier. Oasis Centre des femmes est là et offre ses services d’orientation, de soutien et d’accompagnement pour aider ces mêmes femmes en leur offrant toute l’aide dont elles ont besoin. Le Centre dessert également les femmes immigrantes, réfugiées, les nouvelles arrivantes et celles qui sont à la recherche d’un emploi.