«Considérant que les dimensions émotives entrent en ligne de compte jusqu’à 80% dans les cas de séparation chez les adultes, il est important pour le couple en instance de séparation d’emprunter une démarche légale qui favorisera la négociation raisonnée, dans un contexte où le facteur humain a préséance», selon Nathalie Boutet, avocate spécialisée en droit collaboratif familial.
Qui ne connaît pas ou n’a pas connu un couple en instance de séparation, un ami ou un proche qui subit ou a subi l’impact de la séparation d’un couple?
«Au Canada, 34% des couples issus d’un premier mariage divorcent; 44% parmi les couples qui se remarient une deuxième fois. Les pourcentages sont encore plus élevés au Québec», déclare Me Boutet, de la firme Basman Smith LLP, conférencière invitée au souper de l’Association des femmes d’affaires de Toronto, lundi 19 octobre.
Conséquences du divorce
Les conséquences du divorce sur le couple et son environnement familial et social ne peuvent être sous-estimées. Non seulement les deux personnes qui se séparent, mais leurs enfants, le reste de la famille, leurs amis et collègues peuvent subir un traumatisme lié à la séparation du couple.
«L’impact est particulièrement fort sur les enfants. On retrouve un taux élevé de décrochage scolaire, de comportements à caractère violent et de consommation excessive de drogues et d’alcool parmi les jeunes issus de couples séparés», précise la conférencière.