Grâce à l’embauche, il y a quelques mois, d’un avocat à temps plein spécialisé en droit de la famille, la clinique juridique du Centre francophone de Toronto offre maintenant des services de représentation en cour.
Depuis une dizaine d’années, le CFT offrait dans ce domaine des services de consultation et de conseils d’une avocate en pratique privée qui s’y arrêtait quelques heures et traitait quatre cas par semaine.
Le nouveau service plus complet «vient pallier à une pénurie d’avocats francophones en droit de la famille et répond à une demande accrue, notamment de la part des femmes victimes de violence conjugale», indique à L’Express la responsable de la clinique juridique du CFT, Aissa Nauthoo.
Les services juridiques en droit de la famille peuvent, entre autres, «aider les femmes à quitter une situation de violence, à obtenir la garde de leurs enfants, à négocier avec la Société d’aide à l’enfance, à obtenir l’accès à leurs enfants, à contester le fait que leur conjoint les empêche d’avoir accès à leurs enfants ou à établir des paiements de pension alimentaire pour enfant».
«Pour la clientèle des services d’aide juridique, les besoins en droit de la famille ont toujours été flagrants», indique Mme Nauthoo. «C’est un grand pas en avant pour les femmes qui ont besoin de représentation pour poursuivre dans leur démarche.»
Depuis l’embauche de son avocat, le CFT a ouvert une quarantaine de dossiers en droit de la famille.