Les commentateurs ne sont pas tous sur la même longueur d’onde au sujet de la milice Boko Haram et sur la campagne «Ramenez nos filles» dans les médias sociaux.
L’intervention de Michelle Obama, entre autres, est vertement critiquée par Mark Steyn, que d’aucuns considèrent comme «le Mark Twain des temps modernes» à cause de son humour caustique. Celui-ci a transformé le mot-clic «Bring back our girls» par «Bring back our balls» («Ramenez nos couilles»).
«Il est difficile de ne pas mépriser une culture politique qui croit que l’image [de Michelle Obama] est une contribution utile au sauvetage de 276 écolières kidnappées par les sauvages jihadistes au Nigeria», écrit-il.
Pourtant, se désole-t-il, un relationniste de la Maison-Blanche a cru que ça pouvait être une bonne idée d’afficher ainsi l’impuissance de l’Occident face aux agissements des terroristes. Michelle Obama, en effet, est censée être l’épouse de l’homme le plus puissant de la planète.
Mark Steyn estime que ça démontre surtout l’intérêt de l’administration américaine pour les médias sociaux, pas pour le Nigeria, «tout comme le hashtag #WeStandWithUkraine ne voulait pas dire que, dans les faits, on soutenait l’Ukraine».